Nadège Enert-Barbero, psychologue sociale de la santé depuis 2012, engagée dans le monde hospitalier depuis le début dans les services endocrinologie puis à la consultation douleur, j’ai eu à cœur de développer le lien ville-hôpital pour soutenir le changement difficile peut représenter la malade chronique. J’ai ainsi participé à la création de l’IEMC (2022) qui faisait suite à la première structure IDEA (2014).

Je me suis ensuite formée à l’hypnose ericksonienne (2015/2016) ce qui m’a permis d’avoir d’autres outils pour accompagner les patients souffrant de douleurs chroniques notamment. Mes principaux questionnements tournent autour de ce qui se passe au cœur de la relation thérapeutique avec le patient, de cette alliance thérapeutique, de tout ce qui ne se dit pas mais ce qui se vit par le corps, de cet espace « transcorporel » qui permet au thérapeute et aux patients d’être en présence (Bioy, 2016) et qui peut parfois amener vers des expériences exceptionnelles (Rabeyron, 2020, Evrard, 2024). Afin d’éclairer ces questionnements qui sont au minimum tabou quand cela n’est pas décrédibilisé ou galvaudé par peur et crainte, j’ai bénéficié de plusieurs formations, sur l’intuition par Iris formation (2022), sur la parapsychologie avec les Amis de l’Institut Métapsychique International (2023) et en effectuant un Certificat Universitaire (2024) questionnant les liens entre « Psychologie et religions » avec l’Institut Catholique de la Méditerranée.

En parallèle de ces réflexions, formations, j’ai accompagné des stagiaires en psychologie sur l’hôpital et à la Maison de la Maladie Chronique et eu l’occasion de rencontrer d’autres stagiaires issues de disciplines différentes. L’an dernier, nous avons proposé des temps de supervision à l’ensemble des stagiaires qui ont été accueillis à la Maison de la Maladie Chronique dans le cadre de leur stage. Ces différentes expériences nous ont permis de réfléchir à la manière dont on pouvait accompagner ces jeunes professionnels qui étaient en questionnement, dans le souhait de développer des compétences acquises lors des formations initiales en allant plus loin, notamment dans la posture professionnelle. Dans la lignée de la Présence Thérapeutique développée par Geller et Greenberg en 2005, qui prolonge la pensée rogerienne et son Approche Centrée sur la Personne (ACP), nous proposons ces temps de supervision pour développer le Soi dans la relation thérapeutique. Nous proposerons également un stage « Présence » au cours de l’année permettant de développer sur 2 jours en immersion les capacités de présence dans la relation d’aide.

Oriane Cheville, psychologue clinicienne et psychothérapeute à mi-temps dans le service d’endocrinologie, où j’apporte mon soutien aux patients confrontés à diverses pathologies, notamment le diabète, l’obésité et troubles du comportement alimentaire. Parallèlement à cette activité clinique, je suis chercheuse en thèse de psychologie, où je me consacre à l’évaluation d’un parcours de soin en Éducation Thérapeutique du Patient (ETP) à l’obésité en collaboration avec l’IEMC. Je porte aussi un intérêt tout particulier à l’étude des expériences exceptionnelles aux côtés de Nadège Entre Barbero.

Formée aux thérapies cognitivo-comportementales (TCC) de troisième vague, je suis spécialisée dans la thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT) et la méditation de pleine conscience (2018). Cette approche me permet d’accompagner les patients à développer une relation plus sereine et flexible avec leurs pensées et émotions. Mon approche aujourd’hui se situe au frontière des TCC et du le courant humaniste Rogerien, favorisant ainsi une présence authentique et une écoute empathique.

J’ai récemment terminé un Certificat Universitaire (2024) questionnant les liens entre Psychologie et religions avec l’Institut Catholique Méditerranée qui m’a permis de poser une réflexion pour l’écriture d’un mémoire qui porte sur « la proposition d’un environnement favorable au développement du soi chez les étudiants en dernière année d’étude ». Ce projet vise à accompagner les étudiants dans la découverte de soi, tant dans la relation à eux-même que dans la relation à l’autre dans le soin. Aussi, j’accompagne régulièrement dans le service endocrinologie des stagiaires en dernière année d’étude et c’est dans ce contexte, après une formation pour devenir superviseur (2024), que je propose aujourd’hui des supervisions à destination des étudiants et jeunes professionnels.

Je m’interroge sur la place de l’intuition dans l’accompagnement, en mettant l’accent sur la notion de présence. Nous aspirons à intégrer cette dimension dans notre pratique de supervision, notamment par le biais d’un stage de deux jours en immersion. Cette expérience vise à enrichir notre compréhension et notre application de la présence intuitive dans le soutien thérapeutique.

En somme, mon parcours reflète une quête constante de nouvelles compétences et approches pour mieux accompagner l’individu dans son cheminement personnel et thérapeutique.